Jan
2017
La taxe sur les logements vacants et le regroupement de prêts
12,5% de la valeur locative la première année
Dans les agglomérations françaises de plus de 50.000 habitants, les propriétaires d'un logement non occupé doivent payer une taxe. En effet, la taxe sur les logements vacants (TLV) a été instaurée pour pallier au déséquilibre entre l'offre et la demande de logements dans certaines zones géographiques. Calculée, comme la taxe d'habitation, sur la base de la valeur locative cadastrale du bien en question, elle est également proportionnelle à la durée d'inoccupation du logement. Ainsi, pour un logement qui a été vacant durant un an, la taxe due sera équivalente à 12,5% de la valeur locative du bien immobilier. Pour un logement inoccupé depuis deux ans, la taxe sera de 25% la valeur locative. À ce montant s'ajoute aussi des frais de gestion qui représente 8% du montant de la taxe.
Les différents cas d'exonérations
Il existe différents cas dans lesquels les propriétaires peuvent demander l'exonération de cette taxe. Par exemple, si le logement a été habité durant 90 jours consécutifs durant l'année de l'imposition. Pour prouver cette occupation momentanée le propriétaire doit envoyer des justificatifs tels que les factures d'eau ou d'électricité à l'administration fiscale. Il est également possible d'être exonéré lorsque le logement ne peut être rendu habitable qu'après d'importants travaux.
Pour éviter de voir son budget plombé par le paiement de différentes taxes, alors que les crédits sont déjà nombreux, il est possible d'opter pour un regroupement de prêts. Les crédits en cours sont alors réunis au sein d'un nouvel emprunt. Obtenu à un taux bas, les mensualités sont réduites*. Rééchelonné sur un plus long terme, le nouveau crédit sera plus cher.