Juin
2017
Impôts : dans quel cas déclarer un enfant majeur ?
Un rattachement qui peut être avantageux
Les contribuables français ayant des enfants majeurs peuvent les inclure ou non sur leur déclaration d'impôts. En effet, le nombre d’enfants à charge est un critère pour réduire le montant de l’imposition puisqu’il permet de majorer le quotient familial. Or par principe les enfants majeurs ayant travaillé sont imposés sur leurs revenus de façon individuelle. Cependant dans de nombreux cas, il est possible de continuer à intégrer son enfant sur sa feuille d’impôt jusqu’à ses 25 ans. Pour la tranche d’imposition à 30%, l’avantage d’un rattachement représente la somme de 1.512 euros. En ce qui concerne les personnes imposables à 41%, la somme qu’ils peuvent espérer économiser est la même, tout comme pour la tranche des 45%. Si cette économie sur l’impôt peut être attrayante il ne faut pas perdre de vue, que le rattachement d’un enfant qui a des revenus propres peut à l’inverse augmenter le montant de l’imposition.
Une déclaration commune possible jusqu’à 25 ans
Par exemple, lorsque l’enfant d’un particulier a eu 18 ans durant l’année 2016, il peut figurer librement sur la feuille d’imposition de ses parents. Dans ce cas, plusieurs options sont possibles : soit les revenus perçus par celui-ci sont pris en compte sur la déclaration des parents jusqu’à sa date d’anniversaire et les revenus postérieurs sont déclarés individuellement par l’enfant. Autre option : demander un rattachement global incluant les revenus de l’enfant sur toute l’année 2016. Passé 18 ans, il est possible de rattacher un enfant jusqu’à ses 21 ans et jusqu’à ses 25 ans si celui-ci poursuit des études. Avant de faire une demande il est intéressant de faire des calculs rigoureux pour estimer les avantages et les inconvénients de cette action. Effectuer une simulation en ligne permet de mieux visualiser l’impact d’une déclaration commune avec un enfant majeur.