Nov
2017
Employer un salarié à domicile
Le travail de la Fepem
La Fédération des particuliers employeurs de France (Fepem) œuvre pour que le nombre d’employeurs à domicile augmente. Si aujourd’hui, ils sont environ 3,6 millions à employer près de 1,6 millions de salariés qui occupent des fonctions de gardes d’enfant, aides aux devoirs, accompagnateurs de personnes âgées ou encore effectuant des travaux ménagers, ils pourraient être bien plus nombreux selon la présidente Marie-Béatrice Levaux. A eux seuls, ils versent 8,6 milliards d’euros de salaires et de cotisations par an, pour un total de 1,7 milliards d’heures de travail déclarées. Les particuliers employeurs perçoivent un crédit d’impôt de 50% des sommes versées à leur salarié à domicile, mais sont obligés d’avancer la trésorerie. La Fepem cherche à faire adopter un amendement au projet de loi de finances 2018, afin que ce crédit d’impôt soit perçu sous forme d’acompte dès le mois de février par les employeurs. L’emploi à domicile a connu une baisse au deuxième trimestre 2017 de 1,9%, alors qu’il était en hausse au premier trimestre de 2,1%. Depuis 2015, la réduction de cotisations patronales par heure travaillée est passée de 0,75 euro à 2 euros, puis début 2017, les particuliers non imposables ont également pu bénéficier du crédit d’impôt de 50% des sommes versées pour l’emploi d’une personne à domicile. Cela signifie qu’ils recevront un chèque en 2018, d’un montant égal à la moitié des sommes versées à leur salarié pour l’année 2017. Autre mesure souhaitée par la Fepem, le versement d’un acompte de 50% du montant du crédit d’impôt, afin de redonner du pouvoir d’achat aux employeurs qui doivent avancer les salaires et les cotisations et ne reçoivent le rabais qu’environ 18 mois plus tard.
Mensualiser le crédit d’impôt
Aujourd’hui lorsqu’un particulier employeur déclare les sommes dont il s’est acquitté pour payer les salaires et les cotisations de son employé à domicile, il doit attendre un an et demi avant de recevoir le crédit d’impôt de 50%. L’organisation patronale souhaite obtenir que dès le mois de février de l’année N+1 suivant la déclaration, les employeurs à domicile perçoivent une somme d’argent en avance du crédit d’impôt auquel ils sont éligibles. Il s’agirait finalement pour l’Etat de reverser des sommes déjà perçues en 2017. Mais la Fepem ne compte pas s’arrêter là ! A terme, elle souhaiterait voir la mensualisation du crédit d’impôt accordé aux employeurs à domicile. Comment ? Par le « Chèque emploi service universel (Cesu) de la troisième génération », que recevrait chaque mois l’employeur pour bénéficier du crédit d’impôt. Le but de la Fepem est de doubler les emplois à domicile en dix ans, c’est pourquoi elle se bat pour ces mesures importantes, une affaire à suivre.
Etre employeur à domicile est une activité qui permet de participer à l’économie nationale, à condition de bien gérer son budget. L’avance de frais étant nécessaire à ce jour, il faut avoir des finances bien tenues pour payer son salarié et les cotisations qui en découlent. Lorsqu’un nombre trop important de crédits est en cours, cela peut asphyxier le budget du foyer. Une opération financière de regroupement de prêts ne nécessite aucune condition particulière et permet de rétablir l’équilibre des finances personnelles surtout par le fait qu’un seul crédit est en place. Avec un remboursement sur une période plus longue, il présente l’avantage d’une mensualité unique et d’un taux renégocié revus à la baisse*. Son coût total est cependant plus élevé.