Fév
2018
L’évolution de la retraite en 2018
Des nouveautés pas toujours en faveur des ménages
La principale évolution pour les retraités qui est en vigueur depuis le 1er janvier 2018 est la hausse de la CSG. Celle-ci augmente de 1,7 point, alors qu’il n’y a aucune baisse des cotisations, comme c’est le cas pour les salariés.
Concrètement, le taux global des prélèvements sociaux pour les retraites de base est désormais de 9,1%, et 10,1% pour les retraites complémentaires. Ce 1% de plus représente la cotisation à l’assurance maladie.
Cependant cette hausse ne concernera pas tous les retraités, mais seulement ceux dont le revenu fiscal de référence est égal ou supérieur à 14.404 euros pour une personne seule et 22.096 euros pour un couple.
Concernant l’exonération de la CSG, elle est attribuée aux retraités dont les revenus sont inférieurs à 11.018 euros pour une personne seule et 16.902 euros pour un couple. Le taux réduit qui est de 3,8% est accordé lorsque les revenus sont compris entre 11.018 euros et 14.404 euros pour le premier cas de figure et entre 16.902 et 22.096 euros dans le deuxième cas.
Autre nouveauté qui ne tourne pas à l’avantage des ménages, la date de revalorisation des pensions de retraite est décalée. Elle est ainsi de nouveau fixée au 1er janvier, ce qui signifie que la prochaine revalorisation n’aura lieu qu’en janvier 2019. Il s’agit là d’un décalage de trois mois, puisqu’elle devait intervenir au mois d’octobre de cette année.
Le Smic horaire est passé à 9,88 euros depuis le 1er janvier 2018. Cette hausse relève le salaire mensuel minimum pour valider un trimestre de retraite à 1.482 euros. Pour en valider quatre, le revenu annuel devra donc être au moins égal à 5.928 euros.
Le régime de retraite de base des indépendants
Tous les indépendants, sauf les professions libérales vont à partir du 1er janvier dépendre du régime général pour la gestion de leur régime de retraite de base. Celui-ci se nomme désormais la « sécurité sociale pour les indépendants » et se chargera de recouvrer les cotisations retraites. En parallèle, c’est le régime général également qui calculera les pensions de retraite de base des artisans et commerçants et les versera. Aucun changement n’est prévu dans ses modalités de calcul et de paiement et la transition durera pendant deux années. En ce qui concerne le régime complémentaire unique des indépendants, il ne sera pas affilié au régime général.
Les professions libérales non –règlementées, comme les métiers de la santé, de l’expertise technique, du droit et du chiffre, les consultants, sont petit à petit rattachées au régime général pour leur retraite de base. Concernant leur retraite complémentaire, il s’agit du régime de la retraite complémentaire des travailleurs indépendants. Les nouveaux immatriculés cette année y seront affiliés dès le début, les autres déjà en activité à partir du 1er janvier 2019.
L’épargne retraite
Le montant des versements déductibles en 2019 sera égal à la moyenne des versements effectués en 2018 et 2019. Rappelons qu’il s’agit des cotisations versées sur un PERP, un contrat de retraite supplémentaire d’entreprise (art 83) ou au régime Préfon. Le gouvernement pense ainsi réduire l’optimisation face à l’année blanche, c’est à dire éviter que les épargnants réduisent leurs versements en 2018.
Tous ces changements en matière de retraite entrés en vigueur cette année impactent le budget des retraités mais aussi ceux qui s’y préparent. Des finances personnelles saines se ménagent et surtout se passent de trop de mensualités de crédits. Si tel est le cas, un regroupement de prêts est une excellente manière de réduire ses charges mensuelles. Comment ? En optant pour un nouveau crédit unique dont le taux et la mensualité sont revus à la baisse*. A la finalité il est mis en place sur une durée plus longue, et son cout total est plus élevé.