Avr
2025
Pouvoir d’achat : le moral des Français se dégrade
Les Français sont de plus en plus inquiets sur le plan financier, selon la dernière note de conjoncture de l’Insee. Un pessimisme qui intervient alors que la Banque de France fait état d’une hausse du nombre de dossiers de surendettement.
Des perspectives financières sombres
En mars, le moral des Français n’est pas à la fête, comme le révèle l’Institut national de statistique (Insee). Ce mois-ci, son indicateur de confiance des ménages s’élève à 92, soit un point de moins qu’en février. Il reste ainsi en dessous de sa moyenne de long terme, fixée à 100. Cette baisse s’explique notamment par le repli de l’opinion des Français sur leur situation financière future, qui perd 7 points (solde à -11). En résumé, les ménages sont plus réservés lorsqu’il s’agit de se projeter.
L’épargne en retrait
Paradoxalement, cette prudence sur l’avenir n’entraîne pas un sursaut d’épargne. La part des personnes interrogées estimant qu’il est opportun de mettre de l’argent de côté diminue de deux points, pour s’établir à 40 %. Même tendance concernant leur capacité d’épargne actuelle, qui perd un point et passe à 17. Seule stabilité du mois : la perception de leur capacité d’épargne future, stabilisée à 15 points.
En parallèle, la proportion de ménages considérant qu’il est temps de réaliser des achats importants progresse de deux points pour s’ancrer à -26. Ce niveau reste inférieur à la moyenne de long terme, mais atteint un sommet inédit depuis mars 2022. Preuve que les Français ne sont pas encore prêts à renoncer à consommer.
Un climat d’incertitude
Ces signaux traduisent une forme d’équilibre fragile, où prudence et envie de relance cohabitent.
- d’un côté, le moral des Français fléchit face à leur situation budgétaire, notamment en raison de l’impact de l’inflation ;
- de l’autre, ils montrent qu’ils ne sont pas totalement enclins à freiner leurs projets de dépenses.
Face à un budget contraint en raison de plusieurs crédits à rembourser, il peut être opportun d’envisager un rachat de prêts. Cette opération bancaire consiste à restructurer ses dettes sur une durée plus longue à travers une mensualité unique. Un moyen de retrouver une stabilité budgétaire et de faire baisser un taux d’endettement trop important. À noter toutefois qu’un rachat de crédits implique souvent une augmentation du coût total. |