Avr
2017
Louer un bien saisonnier
Une règlementation qui se durcit pour les bailleurs
Une résidence principale qui est louée plus de quatre mois par an en location saisonnière change de statut. Elle n’est plus considérée comme étant le lieu principal de résidence et l’activité de location doit faire l’objet d’une déclaration à la mairie. A Paris et dans les villes de plus de 200.000 habitants, il faudra en plus obtenir une autorisation de changement d’usage.
Depuis la loi Alur, même les agglomérations de moins de 200.000 habitants peuvent appliquer ces mesures et les propriétaires frileux à obtempérer risquent une amende pouvant aller jusqu’à 25.000 euros. A l’avenir, les villes pourront même aller jusqu’à demander un numéro d’enregistrement pour chaque loueur afin de contrôler chaque appartement. D’autre part, les plateformes de location ont l’obligation dès cette année de remettre à chaque bailleur un relevé des revenus perçus pour la location de leur bien en 2016.
Comment déclarer les revenus perçus ?
Pour des revenus de moins de 32.900 euros de loyers par an, ils rentrent dans la catégorie des micro- BIC. Ils sont alors soumis à un abattement de 50%. Reste à payer sur le solde, l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux à hauteur de 15,5%. Au-delà de 32.900 euros, les revenus dépendent du régime réel. Cela veut dire que les charges, l’amortissement des murs et des meubles peuvent être retirés des loyers. Pour réduire la facture, faire qualifier son bien de « meublé de tourisme » permet un abattement sur les loyers de 71%, tandis que le plafond pour bénéficier du régime micro-BIC remonte à 81.500 euros.
Malgré ces contraintes, la location saisonnière reste un bon moyen d’arrondir les fins de mois. Pour rééquilibrer des finances plombées par trop de crédits, un regroupement de ceux-ci permet un remboursement d’une seule mensualité réduite*. Un nouveau prêt à taux intéressant se substitue aux anciens crédits, avec une durée plus longue ce qui augmente son cout.