Nov
2017
Les Français et leur logement
La qualité de l’habitat en France
Au mois d’octobre dernier, la note donnée par les Français à leur logement a été publiée, elle est de 6,7 sur 10 selon le baromètre Qualitel-Ipsos sur la qualité de vie à la maison. Elle a été calculée sur la base de 15 critères, mais selon le type de logement et le profil sociodémographique, de nombreuses disparités persistent. Ainsi, les logements de plus de 120 mètres carrés par exemple ont obtenu une meilleure note (7,5/10), puisque le critère de superficie est l’un des plus importants, tout comme la géolocalisation. C’est pourquoi les notes des logements en zone rurale (7,1/10) sont plus élevées que celles des habitations en ville. Cependant la qualité du logement dépend avant tout de son année de construction. Les constructions les plus récentes possèdent un niveau de performance énergétique bien supérieur aux plus anciennes, notamment dû aux normes de construction plus sévères. Ainsi les logements datant d’après 2007 ont été notés par une moyenne de 7,6 sur 10. En matière de qualité de vie à la maison, les cinq critères sur lesquels les habitants sont le plus insatisfaits sont la consommation énergétique, le confort thermique, l'isolation acoustique, les matériaux de construction et l'aération/ventilation. C’est sans surprise donc que les logements construits entre 1900 et 1944 n’ont obtenu qu’une note de 6,2 sur 10, contre ceux construits entre 1945 et 1979, 6,3 sur 10. Ainsi, les années 1960 et 1970 ayant été boostées par le boom démographique, l’urbanisation et la reconstruction, les habitations de cette époque sont-elles de véritables passoires thermiques. Les moins bien lotis en France sont les habitants de la capitale, avec un record absolu d’insatisfaction à plusieurs niveaux. L’isolation acoustique est un problème majeur, dont 38% des interrogés se plaignent, contre 30% en moyenne nationale. Idem pour le confort thermique, ils sont 37% d’insatisfaits à Paris contre 32% dans le reste de l’Hexagone. Les autres nuisances que subissent les parisiens sont les odeurs de poubelles (27% d’entre eux, contre 15% de moyenne nationale), le manque de luminosité pour 64% des interrogés (52% dans le reste de la France) et le tapage nocturne, puisque 24% sont souvent réveillés la nuit (13% en moyenne nationale).
Les aides de l’Etat pour améliorer la situation
Il ressort de ce baromètre, qui a été réalisé sur un échantillon de 2.700 personnes, que les français sont surtout insatisfaits de la performance énergétique de leur logement. Pourtant ces dernières années de nombreuses aides ont été mises en place, il s’agit de l’éco-prêt à taux zéro, le crédit d’impôts pour la transition énergétique (CITE), les primes d’énergie, etc.… Certaines de ces aides sont prolongées sur les quatre prochaines années selon le type de logement et la situation géographique, d’autres vont bientôt s’arrêter, comme le CITE pour les fenêtres, portes d'entrée et volets isolants, dont un amendement vient d’être déposé, annonçant la fin de cette aide au 1er juillet 2018. Le gouvernement préfère s’engager sur la construction de nouveaux logements, tout en rénovant les bâtiments énergivores et mal isolés, avec un objectif de 150.000 logements par an.
Le manque d’isolation reste une source de dépenses importante pour les foyers les moins protégés. Du coup la facture énergétique s’envole, alors que pour profiter de certaines aides il faut d’abord débourser les fonds nécessaires à la rénovation énergétique. Et si contracter un prêt est certes une bonne idée, encore faut-il qu’il ne s’ajoute pas à d’autres déjà en cours et trop nombreux. Si c’est le cas, une option intéressante peut être le regroupement de prêts, qui permet de refaire un nouveau crédit à taux avantageux. Il pourra fusionner tous les crédits, il n’y a aura alors qu’une seule mensualité à rembourser dont le montant pourra être abaissé*. Le coût du nouveau crédit, tout comme sa durée seront par contre augmentés.