Déc
2017
Une nouvelle hausse des prix de l’immobilier
+3,9% dans l’ancien pour le troisième trimestre
Selon les dernières données fournies par l’Insee et les courtiers, la flambée des prix de l’immobilier s’est poursuivie au troisième trimestre de cette année. Après avoir augmenté de 3,1% au trimestre précédent, les prix au mètre carré dans l’ancien ont gonflé de 3,9% sur un an, entre juillet et septembre 2017. Ce sont les tarifs des appartements sur le marché de l’ancien qui enflent le plus. Ceux-ci progressent de 5,1% par rapport à la même période l’année précédente. Pour les maisons, dont le nombre d’offres est plus réduit sur le marché, les prix sont plus fluctuants et ont augmenté de 3,1% sur cette période. En ce qui concerne l’évolution entre les deux trimestres, l’Insee enregistre une hausse de 1,9% pour les appartements entre le T2 et le T3. Les maisons quant à elles affichent un bond tarifaire de 1,4% entre les deux périodes.
La flambée en région parisienne
C’est à Paris et dans l’ensemble de la région parisienne que le phénomène est le plus important. La hausse annuelle dans la capitale est de 7,8% entre juillet et septembre 2017. Le prix moyen au mètre carré est estimé à 8.940 euros. En Île de France, les chiffres au mètre carré affichent une croissance de 4,8%. Là encore ce sont les appartements qui sont le plus impactés (+ 5,8%). Le marché des maisons anciennes progresse lui de 2,7% sur l’ensemble de la région parisienne.
Une tendance qui s’étend sur tout le territoire
Le constat est le même en province pour ce troisième trimestre. Les prix ont ainsi augmenté de 3,6% après une hausse de 2,7 % en 2016. Dans de nombreuses villes grandes ou moyennes, ce sont bien les appartements qui voient leurs prix flamber à nouveau. Ils affichent ainsi une croissance de 4,5% tandis que pour les maisons anciennes les prix montent de 3,1%. Selon la plupart des experts, la tendance devrait être la même pour les trois derniers mois de l’année.
Le nombre de transactions continue de progresser
Ces hausses sont loin de décourager les particuliers. Le volume annuel de vente affiche une nouvelle hausse. Il passe ainsi de 850.000 transactions en septembre 2016 à 952.000 un an plus tard. Les conditions d’emprunt, mais aussi une politique de taux favorable aux primo-accédants et aux ménages modestes facilitent l’accession à la propriété. Malgré des prix élevés, les Français n’hésitent pas à emprunter pour devenir propriétaire de leur résidence principale. Néanmoins, si ce phénomène haussier se poursuit d’avantage, il risque sur le long terme d’impacter sur le marché. Les Français pourraient voir leur pouvoir d’achat en matière d’immobilier diminuer encore d’avantage à l’horizon 2018.
Avant de franchir le pas, et de souscrire à nouveau prêt pourquoi ne pas mettre de l’ordre dans ses finances ? Pour cela, un regroupement de prêts est une solution optimale. En effet, le fait d’avoir plusieurs crédits en cours peut plomber le budget mensuel d’un foyer. Grâce à ce montage financier, l’emprunteur devient le titulaire d’un emprunt unique obtenu à un taux allégé. Dès lors, il pourra rembourser une mensualité réduite*. Une réduction qui sera rendue possible par un prolongement de la durée du crédit et par une augmentation du coût total de l’emprunt.